BENOIT CAUBY – SALON VIRTUEL – CONCOURS DE NOUVELLES
BENOIT CAUBY – SALON VIRTUEL – CONCOURS DE NOUVELLES

BENOIT CAUBY – SALON VIRTUEL – CONCOURS DE NOUVELLES

BENOIT CAUBY – SALON VIRTUEL – CONCOURS DE NOUVELLES

4141 jours 4 heures 9 minutes 16 secondes !

 

Pour une fois je laisse tomber ARMAGEDDON 2036 pour me prêter au jeu initié par Fabien CARDEBOOK pour son salon virtuel : un concours de nouvelles. Il appelle les auteurs a écrire une courte nouvelle d’environ 600 mots pour faire connaitre la plume de l’auteur.

 

J’ai adoré le principe et j’ai spontanément répondu présent. Mais lorsque l’on réfléchit bien, écrire un texte court et entrainant en 600 mots est plus difficile que prévu.

 

Qu’à cela ne tienne ! Une petite sortie de route n’est pas gênante, cela permet de changer du train-train quotidien et de s’entrainer un peu. J’ai donc relevé le défi.

 

Vous trouverez le concours de nouvelle sur le site CARDEBOOK et lire toutes les nouvelles rédigées par les différents auteurs. Certains ont choisi de présenter des extraits de leur livre, j’ai choisi d’écrire une courte nouvelle.

 

La peur de ma vie (de Benoit CAUBY pour le concours de nouvelles CARDEBOOK)

 

Tout commença au crépuscule d’une journée d’automne. Du haut de mes dix ans avec ma petite sœur, nous passions d’agréables vacances dans la vieille maison en pierre de nos grands-parents maternels. Alors que nous allions passer à table, un craquement étrange provenant de l’étage nous interpella, suivi de pas lourd. Avec ma sœur, sans nous poser la moindre question, nous avions rejoint l’escalier de meunier qui permettait d’accéder au grenier. Mon cœur commença à battre la chamade et pour me rassurer j’attrapai la main de ma sœur. Avec un pied sur la première marche, je demandai d’une voix tremblante.

 

— Paaappyyyy ?

 

Pas de réponse. Ma sœur me lâcha la main m’abandonnant devant cet escalier sombre. Une bouffée de chaleur m’envahit jusqu’à ce qu’un miaulement connu apparut : Turbo ! La pression retomba d’un coup. N’ayant plus peur, je gravis les marches pour le récupérer. En haut de l’escalier, une fine lueur orangée transperçait à travers les vieux volets en bois fermés à l’espagnolette avec la fenêtre ouverte. Je n’étais pas monté ici depuis longtemps et de très nombreux objets anciens remplissaient l’ensemble de l’étage.

 

Soudain, Turbo démarra en trombe comme pris de panique et s’enfuit à toute vitesse, manquant de rater l’escalier. Dans sa course il fit tomber un vase qui se cassa. Une sorte de sable s’étala au sol et le couvercle qui était scellé avec de la cire se brisa en trois. Une inscription apparaissait sur une partie intacte : Periculum.

 

De nouveaux bruits sourds apparurent et j’entendais même une petite voix grave inintelligible, mais qui me menaçait. J’étais pétrifié, je n’arrivais ni à bouger ni à crier. Une lueur sombre tournoyait autour de moi de plus en plus vite. Je transpirais à grosses gouttes et mon cœur battait tellement vite que j’eus cru qu’il allait sortir de ma poitrine. J’haletais et je faillis perdre connaissance.

L’énorme ombre de forme humaine s’éleva jusqu’au plafond et avec ses bras grand ouverts se jeta sur moi en volant. Ma dernière heure était arrivée et la peur m’empêchait de réagir. Je me souviens qu’à cet instant je fermai les yeux tant la scène était insupportable à vivre et un liquide chaud coula le long de ma jambe.

 

Un nouveau bruit me parvint, mais celui-ci venait de derrière moi et rapidement je reconnus la course de Turbo. Je rouvris les yeux et le chat de mes grands-parents se jeta au niveau de mon visage. L’ombre entra entièrement dans l’animal qui lança de forts cris de douleurs. Ses yeux étaient tout rouges et mon petit Turbo, si affectueux habituellement, devint très agressif, me regardant avec un air maléfique.

 

À cet instant j’ai cru qu’il allait m’attaquer, mais il se retourna, courra jusqu’à la fenêtre et fit un grand saut. Depuis ce jour nous n’avons plus jamais revu Turbo. Honteux de m’être fait pipi dessus, j’étais allé me changer. Ma sœur avait rejoint mes grands-parents pour se réconforter dans leur bras. J’essayais de redevenir normal, mais la panique m’avait envahi. Je ne voulais pas raconter mon histoire, personne ne m’aurait cru. Je fis le cinéma, sans forcer, en arguant un terrible mal de ventre et demanda d’aller me coucher sur le canapé à côté de mes grands-parents.

 

Depuis, je revois cette scène surréaliste et inexplicable. Je n’ose pas la raconter pour éviter d’être pris pour un fou et je me rassure en me disant que mon imagination m’avait joué des tours. Mais chaque détail reste gravé dans ma mémoire sans fluctuer. J’angoisse à chaque fois de retourner chez mes grands-parents et m’interdit de remonter dans ce maudit grenier.

 

Si cette courte nouvelle vous a plu, n’hésitez pas à voter et ajouter un commentaire.

 

La bataille finale du bien contre le mal démarre et l’humanité affronte sa destinée, survivra-t-elle ?

 

ARMAGEDDON 2036 BENOIT CAUBY ROMAN THRILLER ACTION

 

Ci-joint le résumé de quatrième de couverture :

 

Nous sommes en 2036 dans un monde à la limite de la rupture. L’escouade française Hope, composée de cinq soldats d’élite, combat les desseins de Daesh, devenue une armée de mercenaires. Angel et ses frères d’armes combattent avec ardeur pour sauver et redonner espoir aux opprimés, au péril de leur vie. Mais les forces en œuvre sont de plus en plus pressantes et l’Armageddon se rapproche inéluctablement… De nombreux événements se greffent à ce monde aux allures d’apocalypse et la bataille du bien contre le mal est à son paroxysme. L’humanité survivra-t-elle ?

 

Si vous ne connaissez pas Armageddon 2036 vous trouverez plus d’information sur sa page dédiée et si vous souhaitez l’acheter en format relié ou ebook vous le trouverez ici.

 

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Bonne Journée

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